LE JOURNAL DE LA RSF

Mesure de l’atome d’hydrogène, décalage de Lamb et rayon de charge du proton

hydrogène lamb proton rayon Sep 29, 2021

TEMPS DE LECTURE : 15mn

 

Étant donné que le noyau d'un atome d'hydrogène est constitué d'un seul proton et que cet atome ne possède qu'un seul électron, l'hydrogène est le modèle de base parfait pour déterminer les propriétés intrinsèques du proton, telles que le rayon de charge du proton, qui est l'étendue spatiale de la distribution de la charge du proton. La valeur du rayon de charge du proton rp , déterminé par les expériences avant 2010, était de 0,8768±0,0069×10−13 cm. Il était mesuré grâce à des expériences de diffusion élastique électron-proton et à la spectroscopie de l'hydrogène, le rayon du proton étant déterminé en mesurant la différence d'énergie entre deux états électroniques d'un atome...

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Les Neuroscientifiques cherchent une explication plus complète sur la façon dont le cerveau forme les souvenirs

TEMPS DE LECTURE : 8MN

 

Article de William Brown, biophysicien à la RSF, le 5 Juillet 2017

Le paradigme neuro-informatique est le modèle prédominant pour expliquer le fonctionnement cognitif du cerveau ; la génération des qualia1 subjectifs ou états de conscience, des expériences phénoménologiques, ou encore les processus d’apprentissage et de mémorisation. Comme son nom l’indique, le modèle neuro-informatique est basé sur la théorie que le cerveau se comporte comme un ordinateur et que, par conséquent, l’activité mentale découle de l’activité des neurones, ou plus spécifiquement des connexions synaptiques entre eux.

Ce modèle standard de la biologie cognitive fait face à de nombreux défis afin d’expliquer, de manière viable et cohérente, les mécanismes par lesquels la...

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Des trous noirs supermassifs donnent naissance à des étoiles à un rythme effréné

cosmos trou noir étoiles Apr 04, 2021

TEMPRS DE LECTURE : 5MN

 

Article de Dr Inès Urdaneta, physicienne, le 22 novembre 2019

Nous entendons de plus en plus parler des trous noirs et de leur rôle dans le cosmos.

Les trous noirs sont des créatures exotiques, et sont principalement classés en deux catégories en fonction de leur taille : les trous noirs stellaires (jusqu’à 10 masses solaires) et les trous noirs supermassifs (jusqu’à des milliards de masses solaires). Nous avions l'habitude de croire qu’indépendamment de leur taille, les trous noirs partageaient tous la même caractéristique : ils engloutissent tout ce qui approche trop près d’eux et s’approchent trop près de leur horizon des événements.

Pendant des décennies, les astronomes ont cherché dans les amas de galaxies, d’où provenait la source de la formation des étoiles, notamment dans leurs...

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Qui dit Trou Noir, dit Trou Blanc ?

trou blanc trou noir Apr 04, 2021

TEMPS DE LECTURE : 2MN

 

Article de Dr Inès Urdaneta, physicienne, du 01 octobre 2018

C'est peut-être la première fois que vous entendez parler d'un trou blanc (TB). En revanche, cela fait un certain temps que nous entendons parler des trous noirs (TN) comme de régions de l'espace d’où rien - pas même la lumière - ne peut s'échapper. Ces entités cosmologiques, grossièrement définies par une singularité ou un point de densité d'énergie/masse/information infinie en son centre et un horizon des événements définissant la "taille" du TN, sont de plus en plus étudiées. De plus, la possibilité de détecter des signatures gravitationnelles comme celles détectées il y a deux ans, provenant de la collision et de la fusion de deux trous noirs, a encore augmenté leur intérêt auprès des scientifiques....

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Les bizarreries quantiques remplacées par la dynamique classique des fluides

conscience fluide quantique Apr 04, 2021

TEMPS DE LECTURE : 10MN

 

Article de William Brown, biophysicien à la Resonance Science Foundation, du 20 Septembre 2016

Une équipe de scientifiques français, dirigée par les physiciens Yves Couder et Emmanuel Fort, a enquêté sur des alternatives possibles à l’interprétation de la dualité onde-particule de l’expérience de la double fente (expérience de Young) en étudiant des gouttelettes rebondissant sur un bain d’huile en vibration.

Les résultats particulièrement remarquables ont attiré l’attention du public car cette approche pourrait remédier à certains des comportements les plus bizarres des particules à l’échelle quantique. Couder et Fort ont démontré dans une expérience des plus simples que la dynamique des fluides pourrait être le mécanisme sous-jacent de...

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Des preuves supplémentaires du comportement collectif du cosmos

TEMPS DE LECTURE : 8MN

 

Article de Dr. Inès Urdaneta, physicienne chercheuse à la RSF, le 15 janvier 2021 

Il y a seulement quelques années de cela, les astronomes et les astrophysiciens ont été surpris par l’observation d’un comportement synchrone de galaxies, ne pouvant pas être expliqué par leurs champs gravitationnels propres. C'est le cas d'une étude menée par Joon Hyeop Lee, un astronome de l'Institut Coréen d'Astronomie et des Sciences Spatiales, publiée dans The Astrophysical Journal en octobre 2018, faisant état de centaines de galaxies tournant en rotations synchronisées, situées à des dizaines de millions d'années-lumière les unes des autres.

D’après les théories actuelles, il est impossible que des galaxies séparées de mégaparsecs (des millions d'années-lumière) interagissent...

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L’univers est-il un réseau neuronal ?

TEMPS DE LECTURE : 10MN

 

Par Dr. Inès Urdaneta, physicienne à la Resonance Science Foundation, le 2 Octobre 2020.

Dans un de nos article précédent intitulé Entre le Modèle Holographique Généralisé et la Science des Data, nous avons abordé les possibilités qu’un réseau neuronal artificiel puisse apprendre et remplacer nos modèles scientifiques et que la réalité soit une simulation numérique. Sans le savoir, nous avons anticipé la récente étude de Vitaly Vanchurin, physicien à l’Université du Minnesota à Duluth (Etats-Unis), suggérant que nous vivons dans un réseau neuronal. Une idée audacieuse !

Dans notre article précédent nous avions anticipé l’impact des réseaux neuronaux artificiels et du Deep Learning…  ce que nous n’avions...

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Au-delà de la science-fiction ! Extraire de l’énergie des trous noirs

TEMPS DE LECTURE : 5MN

 

Par Dr. Inès Urdaneta, Scientifique Chercheuse à la Resonance Science Foundation, 12 juillet 2020

Source Image : NASA/JPL-Caltech

En 1969, Roger Penrose a proposé une méthode permettant d’extraire l’énergie rotationnelle d’un trou noir en rotation, et a suggéré qu’une civilisation avancée pourrait y arriver en abaissant puis en relâchant la masse d’une structure qui est en co-rotation avec le trou noir. Le processus prendrait place dans la région juste à l’extérieur de l’horizon des événements du trou noir - appelé l’ergosphère - là où l’effet Lense-Thirring y est le plus fort, capable de « spaghettifier » un objet ; une partie de cet objet entrerait dans l’horizon des événements (à l’intérieur du trou noir)...

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Le graphène démontre que le mouvement Brownien peut être source d’énergie

graphène énergie libre Dec 08, 2020

TEMPS DE LECTURE ESTIMÉ : 5mn

Par Dr. Inès Urdaneta, le 29 Novembre 2020 

 

Le graphène, l’un des nanomatériaux les plus importants développés jusqu’ici, continue de surprendre la communauté scientifique. Et cette fois-ci, c’est grâce à un phénomène extraordinaire découvert par un groupe de physiciens de l’Université de l’Arkansas. On parle ici d’utiliser l’agitation thermique des atomes de graphène comme source d’énergie !

Dans cet article récent, publié dans Physical Review E sous le nom de Courant à fluctuations induites provenant d’un graphène immobile (Fluctuation-induced current from freestanding graphene), l’équipe de chercheurs a développé avec succès un circuit capable de capturer l’agitation thermique du graphène et de la...

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La masse manquante du Soleil

TEMPS DE LECTURE ESTIMÉ : 3mn

Article de William Brown, biophysicien à la RSF, le 04 octobre 2017.

 

En Bref : L’analyse des transmissions sonores et lumineuses à la surface du Soleil en utilisant un nouveau modèle en 3D (alors qu’habituellement les modèles utilisés sont en 2D) suggère que la composition chimique du Soleil est très différente de ce que nous pensions. Plus précisément, il apparait que la quantité d’éléments lourds du Soleil est beaucoup plus faible que ce qui avait été estimé – les éléments considérés comme lourds sont tous les éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium, ce que les astronomes appellent « les métaux ». La cause en pourrait être l’utilisation obsolète de modèle en 2D qui...
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