Dans notre modèle unifié, "Le Réseau Unifié d'Espace-Mémoire : de la cosmogénèse à la conscience" [1], nous introduisons l'idée de biogénèse universelle, dans laquelle nous soulignons que l'univers n'est pas seulement optimalement biophile - avec les constantes de la nature fixées dans une gamme optimale pour que des états complexes de la matière, comme le système vivant, puissent exister - mais que la dynamique d'ordonnancement néguentropique du réseau universel d'espace-mémoire est telle que les états conduisant à la biogénèse seront retrouvés partout dans l'univers. En tant que telle, une prédiction primaire du modèle est que partout dans l'univers où les conditions sont propices aux processus chimiques organiques, il y a...
Photo: Image Hubble représentant la galaxie ESO 495-21 au centre. De la NASA/ESA
Notre compréhension des trous noirs a d'abord été un résultat mathématique (conséquence des équations de champ d'Einstein) sans contrepartie physique. Leur existence a ensuite été confirmée par leur détection au centre de diverses galaxies, et la visualisation de leur ombre grâce à l'image reconstruite présentée pour la première fois par l'initiative mondiale EHT. On pense désormais que chaque galaxie abrite un trou noir en son cœur.
Lorsque les premiers trous noirs ont été identifiés à partir d'observations cosmologiques, nous pensions qu'il s'agissait d'un comportement exceptionnel et extravagant dans l'univers, mais il s'est avéré qu'ils n'étaient pas si exceptionnels que cela puisqu'ils sont détectés...
La détection continue des ondes gravitationnelles a constitué une percée remarquable, pour de nombreuses raisons, parmi lesquelles la possibilité d'écarter ou de tester différentes théories décrivant la gravité. Certaines de ces nouvelles théories nécessitent l'existence de dimensions supplémentaires par rapport aux dimensions standards 3D+1 de la relativité générale (RG), où 3D représente les trois dimensions spatiales et 1 la dimension temporelle. Plus de ces 4 dimensions sont essentiellement nécessaires pour donner une voie alternative à l'hypothèse de la matière et de l'énergie noires, car la gravité s'échapperait dans ces dimensions supplémentaires, diminuant l'amplitude du signal d'onde gravitationnelle mesurée. Cela entraînerait une erreur dans la distance déduite de la source d'ondes...
TEMPRS DE LECTURE : 5MN
Article de Dr Inès Urdaneta, physicienne, le 22 novembre 2019
Nous entendons de plus en plus parler des trous noirs et de leur rôle dans le cosmos.
Les trous noirs sont des créatures exotiques, et sont principalement classés en deux catégories en fonction de leur taille : les trous noirs stellaires (jusqu’à 10 masses solaires) et les trous noirs supermassifs (jusqu’à des milliards de masses solaires). Nous avions l'habitude de croire qu’indépendamment de leur taille, les trous noirs partageaient tous la même caractéristique : ils engloutissent tout ce qui approche trop près d’eux et s’approchent trop près de leur horizon des événements.
Pendant des décennies, les astronomes ont cherché dans les amas de galaxies, d’où provenait la source de la formation des étoiles, notamment dans leurs...
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